
Opel : Astra enlève le haut
...d'Opel de dégainer son Coupé cabriolet 4 places. Autant dire, une mini-révolution chez Opel, qui n'avait jusque-là donné à sa berline Astra que des toits en toile pour ses versions cabriolets.
Premier constat lorsque l'on pénètre à bord : Astra Twintop est compétitive. Intéressante, en effet, parce qu'agréable à l'œil, d'abord. Reprenant la planche de bord de l'Astra "classique", cette version n'offre pas de réelle surprise. Simplicité et modernité semblent être le thème directeur de l'espace intérieur. En revanche, côté design, difficile de nier la réussite. L'ensemble paraît cohérent, notamment avec cette face arrière que les ingénieurs de la marque ont su préserver de la proéminence. Les lignes tranchées de la version citadine restent bien présentes tout en offrant au véhicule une véritable allure de coupé. Réussite, ensuite, parce que l'exercice n'est pas si simple.
La moins chère de sa catégorie
Offrir ce modèle avec un tel niveau d'équipement dès l'entrée de gamme, à un prix faisant pâlir la concurrence, est assurément un beau succès. Climatisation manuelle, sièges sport, autoradio CD, volant cuir multifonctions, régulateur de vitesse, rétroviseurs électriques et chauffants… Pléthores d'équipements sont en effet disponibles dès la finition de base, pour un coût de 22 500 euros
OPEL ASTRA EN BREFjuin 2006 coupé cabriolet - Renault Mégane CC 2.0 dCi 150 ch Sport Privilège : 30 340 € - Peugeot 307 CC 2.0 HDi 136 ch Navteq : 30 650 € - Volkswagen EOS TDi 140 Sport : 32 060 € 2 000 (pour la 1re année pleine) 22 500 € 1.6 Twinport Enjoy 105 ch; 25 000 € 1.8 Twinport Cosmo 140 ch; 26 800 € 1.9 CDTI Enjoy 150 ch; 29 900 € 2.0 T Cosmo 200 ch |
Côté motorisation : 3 moteurs essence pour un moteur Diesel. Opel entend d'ailleurs vendre 50 % de ses Astra Twintop avec ce moteur 1,9 CDTI 150 chevaux. Ambitieux, quand la moyenne du segment se situe entre 35 et 40 %. Pourtant, la marque vise réellement les 1 000 unités Diesel pour la première année pleine de commercialisation. Un objectif de ventes peut-être difficile à tenir puisque le marché accueillera, à la fin de l'année, une nouvelle actrice : la Ford Focus coupé cabriolet. Les arguments mis en avant par le constructeur devraient toutefois permettre à la marque de remplir ses objectifs.
Un mécanisme "déclenchable" à distance
S'il est autorisé de s'esbaudir sans sourciller, la copie n'est toutefois pas parfaite. Certains pourront, en effet, regretter ce manque de place à l'arrière. Un attribut habituellement générique des "petits" coupés cabriolets, tels 206 CC ou Tigra Twintop. Dommage, car à ce sujet, l'Opel se révèle moins appréciable que ses concurrentes, pour des dimensions pourtant plus généreuses. L'allemande compensera alors cette lacune par un beau confort de sellerie. Dommage, encore, que le mécanisme de décapotage soit aussi long. Il faut en effet 30 secondes pour passer d'un mode à l'autre, contre 25 pour l'Eos. Cependant, là où le modèle de Volkswagen ne se décapote qu'à l'arrêt et depuis l'intérieur du véhicule, l'Astra peut être, quant à elle, décapotée en roulant, jusqu'à 30 km/h. Le mécanisme peut en outre être actionné depuis l'extérieur, grâce à une télécommande. Une innovation que l'on doit à l'allemand Car Top Systems (CTS), géniteur du mécanisme de toit, préféré à Heuliez, pourtant partenaire d'Opel sur la Tigra Twintop. A moins que ce ne soit le carrossier français qui n'ait pas souhaité prendre le risque d'un second échec commercial. Heuliez se trouve en effet dans une situation économique délicate et a dû licencier 500 personnes car les 200 Tigra Twintop qu'il devait produire quotidiennement se sont vite transformées en une centaine et bientôt une cinquantaine d'ici la fin de l'année.
David Paques

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