
Volkswagen : Le retour du Caddy
La concurrence sur le marché des fourgonnettes se fait sur de nombreux aspects : fonctionnel (capacité et facilité de chargement), financier (achat et après-vente, fiscalité, offre de financement), qualité de service (SAV, véhicule relais). Les dernières générations d'utilitaires placent également le confort et la sécurité au cœur de leur préoccupation. Le dernier-né de Volkswagen, le Caddy, suit cette évolution. Alors que la deuxième génération du Caddy, sortie en 1996, était développée sur la base de la Polo, la dernière, en concession depuis ce mois de mars, est dérivée du Touran dont elle utilise près de 50 % des composants (train avant et direction assistée électromécanique). En termes de taille, cela n'a plus rien à voir puisque le véhicule s'est allongé de 18 cm (à 4,4 m) et élargi de 11 cm. Le gain en volume de chargement est de plus de 10 %, à 3,2 m3, ce qui le positionne devant les Kangoo et Berlingo (3 m3). Comme eux, ils disposent désormais d'une porte latérale coulissante (côté trottoir) qui offre une largeur d'ouverture de 70 cm (62 cm sur Kangoo, 57 cm sur Berlingo). Autre amélioration, la largeur entre les passages de roues atteint 1,17 m, ce qui autorise le chargement de palettes au format standard. Enfin, sa capacité de chargement, 825 kg, dépasse amplement celle de ses concurrents.
Outre le côté fonctionnel, Volkswagen a soigné le confort avec un poste de pilotage proche de celui d'une berline. Le volant est, de série, réglable en hauteur comme en profondeur. Les deux sièges sont réglables en longueur, mais il faudra débourser 111 euros si l'on souhaite pouvoir régler le siège conducteur en hauteur. Volkswagen a mis l'accent sur la sécurité passive (airbag conducteur, colonne de direction et pédaliers rétractables de série) et active (4 freins à disques et ABS de série). C'est le seul véhicule de sa catégorie à prévoir l'ABS en série, les autres constructeurs préférant encore le proposer en option. En revanche, alors que la plupart de ses concurrents proposent des motorisations 7 CV fiscaux, le Caddy Van n'est disponible qu'en 8 CV. Il est proposé en entrée de gamme à 11 890 euros HT (14 220 TTC) dans sa version essence 1,4 l qui doit représenter à peine 5 % des ventes. La version Diesel 2,0 l SDI 70 débute à 12 690 euros HT (15 177 TTC), soit 600 euros de plus que le Renault Kangoo Confort DCi 70, mais 500 euros de moins à équipements équivalents.
Outre la fourgonnette Caddy Van, Volkswagen propose une version ludospace Caddy, à partir de 15 420 euros TTC en Diesel SDI 70. La marque allemande se distingue en étant la première, dans cette catégorie de véhicules, à proposer une version 7 places, pour 800 euros de plus. Volkswagen vise 6 000 ventes en 2004 et 9 100 en 2005. Sur le marché des fourgonnettes, qui représente 100 000 ventes/an en France, le Caddy Van doit prendre 3 % du marché en 2004, puis 4 % en 2005. Sur le marché des ludospaces (65 000 unités par an), le Caddy doit représenter 3 000 ventes en 2004 et 5 100 en 2005.
Xavier Champagne
3 QUESTIONS AHervé de Labriffe, directeur Volkswagen Utilitaires"Nous disposons d'une gamme renouvelée" Le Journal de l'Automobile Les ventes d'utilitaires Volkswagen ont chuté de 21 % en 2003, à 8 500 unités. Que s'est-il passé ? J.A. Depuis le 17 janvier 2004, les résiliations sont effectives. Comment votre réseau est-il constitué aujourd'hui ? J.A. Aujourd'hui, vous avez de nouveau le pied à l'étrier ? |
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